ESG et Trésorerie d’entreprise

et ont le plaisir de vous présenter les trois étapes clés à suivre afin de préparer votre entreprise au prochain big bang réglementaire et transformer cette contrainte en opportunité.

Ce livre blanc est le fruit de la collaboration entre deux entreprises impliquées dans le monde de la finance et souhaitant accompagner celui-ci dans sa nécessaire transition vers une économie durable.

L’auteur, Marc Bosvieux, Ingénieur complété de formations INSEAD et ESSEC, possède une expérience de 20 ans en conseil et management de transition tant dans la finance que dans l’industrie.

Marc dirige des projets de transformation Finance et Risques, d’amélioration de la performance et mise en conformité avec la règlementation en banque, finance et assurance autant sur les aspects métiers que digitaux. 

Son implication dans la transformation positive de la finance s’est illustrée sur de nombreux projets :

  • Méthodologies et outillage d’aide à la décision permettant de compléter les critères financiers, sociaux et environnementaux afin de piloter une trajectoire de transformations vers un meilleur équilibre People Planet Profit
  • Transformation de business model en business model à impact positif
  • Accompagnements aux certifications RSE (B Corp, Ecovadis, …)
  • Formations : de la compréhension des concepts et réglementations RSE et à leur traduction en développement de chiffre d’affaires
  • Financements des projets à impact positif.

Faire d’une contrainte, une opportunité.

Taxonomie européenne, SFDR, MIFID III, nouveau label ISR français…

Confrontées à une accumulation de réglementations sans précédent, bon nombre d’entreprises éprouvent aujourd’hui des difficultés à prendre à bras le corps les sujets ESG et saisir les opportunités de développement

Les critères ESG (empreinte Environnementale, impact Social et règles de Gouvernance) servent à mesurer la performance de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et permettent d’évaluer les responsabilités d’une entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes et de l’environnement.

Souvent perçue comme un fardeau en raison de la multiplication des contraintes réglementaires, la transition ESG en cours représente pourtant une incroyable opportunité pour réenchanter le monde de l’entreprise.

 Et pour cause, contrairement aux idées reçues, la transformation écologique des entreprises ne requiert pas un “grand soir” révolutionnaire, mais uniquement une prise de conscience et la mise en place d’actions simples au quotidien.

En effet, en adoptant la bonne approche, votre entreprise peut non seulement parvenir à répondre aux exigences réglementaires exogènes, mais aussi et surtout agir proactivement pour le bien-être de ses collaborateurs, de ses clients et de l’ensemble de son écosystème.

Voici donc 3 étapes clés pour permettre à votre entreprise d’affronter le Big Bang réglementaire en cours et de vous développer dans le monde d’après.

 #1 Prendre du recul et associer toutes les parties prenantes

Pour mener à bien la transition ESG de votre entreprise, il est primordial de bien comprendre le changement de paradigme qu’elle implique : le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire.

En effet, si l’essentiel des entreprises évoluent aujourd’hui dans une économie linéaire (où une ressource est transformée en produit jetable), celles-ci doivent dorénavant trouver leur place dans une économie circulaire (où le produit n’est plus jeté, mais sans cesse réutilisé à d’autres fins).

Or, autant une entreprise pouvait-elle rester centrée sur elle-même pour croître au sein d’une économie linéaire, autant doit-elle s’ouvrir pleinement sur son écosystème pour prospérer dans une économie circulaire. Et pour cause, ses externalités (négatives comme positives) ont cette fois-ci un effet rétroactif sur son activité !

La transition vers un modèle d’économie circulaire implique donc non seulement de prêter une attention croissante aux parties prenantes de son écosystème, mais également de s’interroger sur les conséquences à moyen ou long terme de ses actions ; certaines boucles de rétroactions pouvant bien évidemment dépasser l’horizon trop souvent court-termiste des calculs financiers.

Ainsi, si l’économie linéaire se caractérisait par une attention unidimensionnelle portée sur l’axe “Profit”, l’économie circulaire implique désormais de voir le monde en trois dimensions grâce aux axes People / Planet / Profit.

Comment faire ?

De nouvelles grilles de lecture doivent donc être adoptées pour mieux cerner les véritables enjeux de développement durable de votre entreprise, et chacune des parties prenantes de votre entreprise (collaborateurs, clients, partenaires, associations, collectivités…) doit par conséquent être associée à votre transition ESG.

 Pour ce faire, les entreprises à mission mettent par exemple en place des organes de gouvernance (les Comités de Mission). Néanmoins, nul besoin d’attendre d’être une entreprise à mission pour faire de même !

Réunir les parties prenantes de votre entreprise autour d’une même table vous permettra en effet de disposer d’une vue d’ensemble de votre écosystème et vous développer de manière durable. Plus que d’apporter des réponses ponctuelles et parcellaires à chaque nouvelle réglementation, vous serez alors en mesure de prendre des décisions pérennes en toute connaissance de cause.

Lorsque l’on dispose d’un panorama complet des acteurs et des enjeux, un soupçon de bon sens peut en effet s’avérer bien plus efficace qu’une analyse minutieuse de chaque nouveau texte juridique ; d’autant plus quand ceux-ci ne cessent d’évoluer et de se succéder !

 Plutôt que d’avancer à tâtons en répondant à court terme à chaque nouvelle sollicitation réglementaire, votre entreprise se doit donc avant tout de lever la tête du guidon pour disposer d’une meilleure vision et commencer progressivement sa transition.

#2 Identifier les bons indicateurs de performance durable

À 99% centrés sur l’axe Profit, les indicateurs de performance traditionnels ne suffisent ni à décrire ni à mesurer l’ensemble des externalités positives ou négatives d’une entreprise sur son écosystème.

De nouveaux indicateurs doivent donc être définis puis implémentés pour une meilleure représentativité des axes People et Planet, et ce, afin de permettre un suivi plus fin de la performance globale de votre entreprise.

Les directions financières et de trésorerie ont ici un rôle essentiel à jouer afin de contribuer à l’adoption et à la démocratisation de ces nouveaux indicateurs, que ces derniers proviennent des dernières réglementations ou des réflexions menées avec les parties prenantes.

En 2021, les outils méthodologiques et techniques existent non seulement pour mesurer la performance de l’entreprise elle-même, mais également pour suivre ses impacts sur son écosystème ; et des certifications telles que la certification B-Corp tendent d’ailleurs à surpondérer ce dernier point !

Outre les nouveaux axes People et Planet, l’axe Profit peut d’ailleurs également faire l’objet d’une amélioration grâce notamment à un ajustement des indicateurs utilisés en vue de mieux distinguer les opérations spéculatives des opérations d’investissement.

De toute évidence, pour porter pleinement ses fruits, la transition ESG de votre entreprise ne saurait se limiter à la plantation de quelques arbres. Et pour cause, bien qu’elles soient louables, de telles initiatives ne suffiront pas à apporter une réponse durable à la problématique écologique.

Pour devenir durable, votre entreprise doit revoir son modèle d’affaires en profondeur, et les actions menées devront modifier ses activités quotidiennes. Pour être réussie, cette transition doit par conséquent bénéficier du soutien le plus large possible de la part des parties prenantes de l’entreprise.

Faut-il le rappeler, les services achat des grandes entreprises disposent depuis 10 ans déjà de tableurs Excel remplis de critères ESG censés guider leurs décisions. Pourtant, de facto, les décisions d’achat restent très majoritairement guidées par le seul axe Profit.

Quels indicateurs de performance choisir ?

Pour fonctionner, une politique ESG doit pouvoir compter sur des indicateurs de performance plébiscités, voire co-construits par les personnes concernées afin que ces dernières puissent comprendre pleinement les tenants et aboutissants de chacune de leurs actions.

Toute décision d’achat (qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service) ou de sélection de produit financier ne peut plus être guidée uniquement par l’axe Profit : les coûts humains et environnementaux doivent être considérés.

Toute prise de décision devra être éclairée par des informations exhaustives prenant en compte les externalités positives comme négatives de ses choix, à court comme à long terme.

#3 Moderniser la gestion de vos données

Avec la multiplication des axes d’analyse, disposer d’un simple tableur Excel ne suffit plus aujourd’hui à disposer d’une information exhaustive, fiable et facilement maniable.
Pour intégrer, explorer et affiner les axes d’analyse People / Planet / Profit, votre entreprise doit en effet pouvoir collecter et actualiser aussi bien les données internes (propres à l’entreprise) que les données externes (propres aux parties prenantes de son écosystème).
Mais ce n’est pas tout, outre la récupération et la mise à jour en continu des informations à sa disposition, votre entreprise doit également être en mesure de traiter ces données pour suivre, analyser et anticiper l’évolution de ses multiples indicateurs de performance.
Or, parce que la législation et la réflexion autour de la transition ESG ne cessent d’évoluer, il ne s’agit bien évidemment pas de graver dans le marbre une liste de quelques indicateurs clés, mais bel et bien d’être en capacité de faire évoluer et de moderniser ses indicateurs de performance au fil de l’eau.

 

Quelle méthodologie définir ?

Quels outils digitaux mettre en œuvre ?

 À l’image du marché du crédit où plusieurs méthodologies de notation cohabitent toujours, il y a en effet fort à parier pour que le paysage des labels durables ait vocation à rester hétérogène. Pour votre entreprise, il ne s’agira donc pas seulement d’optimiser sa politique par rapport à un label donné, mais bel et bien de définir une méthodologie qui permette d’optimiser son fonctionnement et ses performances par rapport aux attentes et exigences de ses différentes parties prenantes.


Au cœur de la transition ESG, disposer d’un outil de gestion de données adapté s’avère donc plus nécessaire que jamais afin d’intégrer tous les nouveaux enjeux de la communication financière et de pouvoir produire avec réactivité les reportings appropriés sans avoir à se perdre dans de complexes fichiers Excel.


Parce que connecter un projet à une source de financement pouvait autrefois représenter quelques difficultés, certaines entreprises ont pu être accusées de Greenwashing faute d’être suffisamment transparentes en la matière.


Grâce aux nouveaux outils tels que titantreasury, il est aujourd’hui bien plus simple de connaître avec précision les projets financés par telle ou telle source de financement ; de quoi mesurer dans le détail la performance ESG des capitaux de l’entreprise.

Via sa nouvelle taxonomie, la Communauté européenne pousse en effet les entreprises à clarifier l’impact positif, neutre ou négatif des produits financiers. Les déclarations de bonnes intentions ne suffiront donc plus, et l’entreprise se devra d’expliciter et de démontrer les résultats concrets obtenus sur le terrain.

Marque commerciale, marque employeur, marque investisseurs… La prise en compte des enjeux écologiques permet à l’entreprise de développer puis de fidéliser sa clientèle sur le long terme, d’attirer de nouveaux talents puis de les conserver et aussi de soigner sa communication financière.

In fine, l’évolution rapide du contexte réglementaire accélère la nécessité de mettre en place les bons outils d’aide à la décision intégrant les bonnes données. En disposant d’une vision complète de sa situation et de son environnement grâce à des données bien choisies et de qualité, votre entreprise aura toutes les cartes en main pour intégrer le Big Bang réglementaire et en faire une opportunité pour assurer votre développement durable dans le “monde d’après”.

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